Le magazine Carnets d’Aventures parle de nous !

Joli petit article dans le numéro de printemps 2021 de « Carnets d’Aventures ». Ce magazine est aujourd’hui la référence absolue de la communauté plein air en France.

La brève qui nous concerne tombe à pic puisque ce numéro est consacré aux aventures mixant deux activités.

Pourquoi le canoë et pas le Packraft ?

La couverture du magazine montre une belle photo de « Packraft », ces petits kayaks gonflables ultra légers qui sont très en vogue en ce moment, c’est le cas de le dire. 3 kg seulement contre 27 kg pour notre canoë (à vide). Alors pourquoi a-t-on choisi le paquebot plutôt que la coquille de noix ? La réponse est un peu dans la question, et elle n’est pas péjorative.

Conçu par les premières nations amérindiennes pour la chasse, le commerce et l’exploration, le canoë glisse comme aucune autre embarcation ! Il peut embarquer des dizaines de kilos de chargement pour une autonomie complète sur plusieurs semaines. Il est très solide mais nécessite une technique assez pointue pour ne pas le mettre en travers sur les rochers et éviter les trop grosses vagues.

Le Packraft quant à lui attire toute une nouvelle génération qui veut se lancer sur l’eau sans contraintes. La forme est super basique (un mini raft), la matière est ultra légère et plutôt fragile, mais surtout ce bateau n’est pas conçu pour glisser, ni pour embarquer beaucoup de matériel. Un canoë avale facilement une quarantaine de kilomètres par jour. Le Packraft peut en parcourir autant, mais sur une rivière très rapide. Sur le plat, il va « coller à l’eau ». Même s’il est facile à réparer, il reste vraiment fragile. Et lorsqu’il s’agit de traverser des eaux profondes, surtout avec un chargement qui ne flotte pas (comme un vélo), cela pose de réelles questions de sécurité, d’autant plus que le gilet de sauvetage, très encombrant, ne figure pas toujours dans la liste du matériel embarqué, à tord.

© Paul Villecourt / outdoor-reporter.com

Alors, il ne s’agit pas de casser le Packraft, c’est une magnifique embarcation pour certaines aventures ultra light. Le canoë est un navigateur au long cours avec toute une culture du bivouac qui va avec. Imaginez : notre ami Québécois Martin Trahan a traversé le Canada (7000 km) puis les USA (8000 km) en canoë solo ! Le Packraft offre une image rajeunie de l’itinérance en rivière, comme a pu le faire le Stand Up Paddle. Pour les médias, le canoë reste deux choses : la descente de l’Ardèche pour les touristes (le fameux canoë-kayak…) et un étrange sport de trappeur barbu nord américain que l’on voit parfois à la télé. Nous assumons complètement cette image. N’en déplaise à notre président français : nous sommes des Hamishs dotés de pagaies carbone ! Des vagabonds high tech !

© Paul Villecourt / outdoor-reporter.com

L’aventure Canovélo amène quand même une particularité : il va falloir voyager très léger ! Tout ce que nous emportons, il nous faudra le tirer en vélo, sans aucune assistance électrique. Il va donc falloir se concentrer sur l’essentiel : être heureux, être libre et emmener le strict minimum. Ca vous inspire ?

Petit coup de pub qui ne mange pas de pain… Si vous vous intéressez au Packraft, penchez-vous donc sur la marque française Mekong, c’est Drômois, c’est éco-responsable, c’est de la super qualité et ce sont des amis !

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